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petite Maya fait un grand voyage

26 août 2009

Bienvenus, Benvenidos, Welcome, Willkommen, Bemvindos

Bonjour, vous êtes tombés sur le journal de bord de notre voyage autour du monde. Pendant presque une année nous avons parcouru les pays de notre choix, d'ouest en est, du nord au sud, de fond en comble. Ensemble avec notre fille qui avait trois ans au moment du départ nous avons vécu une année hors du commun, loin de la routine quotidienne et de notre vécu connu. Si vous avez envie de faire une escale avec nous, les photos fonctionnent comme des portes d'entrée au différents chapitres. Au plaisir d'avoir de vos nouvelles ou commentaires.

Hallo, ihr seid soeben im Reisetagebuch unserer Weltumrundung gelandet. Während fast einem Jahr haben wir verschiedene Länder unserer Wahl durchreist und so einiges erlebt. Zusammen mit unserer dreijährigen Tochter gönnten wir uns eine Auszeit von Beruf und Alltag um einmal ein Jahr anders zu leben und zu 'er'leben. Falls Sie Lust haben uns ein Stückchen auf dem Weg zu begleiten, klicken Sie die Eingangsfotos an oder wählen Sie eine Etappe in der Länderleiste links. Wir freuen uns über Anmerkungen und Grüsse.

 Portugal__66_ PORTUGAL

MEXICO 

CUBA

BELIZE

GUATEMALA

SAN FRANCISCO - USA

NEW ZEALAND

RAROTONGA - COOK ISLANDS

THAILAND

CAMBODIA

LAOS

SOUTH AFRICA

BOTSWANA

NAMIBIA

DRESDEN - GERMANY



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18 juillet 2009

La fin ou est-ce le début?

Depuis que nous sommes de retour du voyage, beaucoup de personnes nous posent la question de savoir ce qui nous a le plus plu, quel pays nous a le plus marqué et ce que nous en tirons en fin de compte, de ce voyage. Est-ce possible de classer les paysages traversés par ordre croissant selon leur valeur esthétique, critère fortement subjectif, ou de catégoriser les rencontres par ordre décroissant selon leur degré de plaisance? Pour ma part, il m'est impossible de le faire.

Au cours de ce voyage, nous avons fait tellement de différentes expériences, individuelles ou en famille qui nous ont toutes marqués d'une manière ou d'une autre. A certains moments nous avons traversé des paysages qui nous ont émus jusqu'aux larmes par leur beauté et leur préservation, d'autres moments nous avons eu le besoin de nous détourner tellement nous étions dégoûtés par la saleté et le non-respect observés. Certaines rencontres humaines se sont déroulées de manière machinale, sans intérêt et quasiment sans interaction, d'autres nous ont touchés jusqu'au plus profond de notre être. Certains gestes que nous avons posés nous semblaient tellement familiers que nous nous croyions à la maison, d'autres nous ont poussé d'aller au delà de nos capacités connues, à repousser nos propres limites. Mais comment définir le degré d'importance de ces expériences? N'est-ce pas à travers des événements en apparence triviaux que nous parvenons à savourer la qualité et l'extraordinaire ? Et les expériences que nous faisons dans notre vie ne sont-elles pas toujours liées les unes aux autres? Nos nouvelles expériences ne deviennent-elles pas possibles grâce à notre vécu antérieur et n'engendrent-elles pas également nos actions futures?

IMG_6594

vallée près de Stellenbosch, région viticole d'Afrique du Sud 

Dans ce sens, le voyage, constitue également un tout, indissociable de ses différentes étappes et de notre être. Non seulement nous voyageons différemment selon qui nous sommes, mais nous en retenons également des choses différentes. Et par retenir je ne veux pas forcément dire mémoriser, mais plutôt 're'-tenir dans son coeur, dans sa tête et l'intégrer dans sa manière d'être et d'agir. Aussi nous pouvons en tirer seulement ce que nous sommes prêts de voir et prêts de recevoir, prêts à laisser nous toucher dans notre fort intérieur.

C'est une occasion rêvée pour se découvrir de nouvelles facettes, ainsi nous étions un peu mexicains, cubains, thailandais, guatémaltèques, kiwis aussi, un peu sudafricain, ... . Alors si nous le laissons faire, le voyage peut nous défaire, nous refaire ou tout simplement nous faire. Et c'est finalement ce qui nous a plu le plus.

 

16 juillet 2009

Dresden

Cela adonnait de passer quelques jours en transit en Allemagne et de profiter pour revoir nos nouveaux amis allemands. Nous avons donc passé quatre jours en leur compagnie, à découvrir la magnifique ville de Dresden, avec son centre historique, les beaux chemins le long du fleuve et l'ambiance relaxe de la ville. Mais à un moment donnée, il fallait quand même monter à bord de l'avion et entamer les dernières heures de voyage de notre tour du monde. Aujourd'hui, nous n'avons toujours pas fait le tour de tous les amis, de la famille, et nous avons toujours l'impression de ne pas être entièrement présent, pas encore ou plus, tout simplement. Comme si une partie de nous était resté en Afrique, sur les dunes rouges du Namib, ou sur les marches des temples maya dans la jungle du Guatémala ou quelque part sur un marché en Thailande...

es kam gelegen, unseren StopOver in Deutschland zu nutzen, ein paar Kilometer dran zu hängen um unsere Freunde in Dresden zu besuchen. Gesagt, getan, und kurz darauf sind wir im neuerdings umgebauten Flughafen in Dresden von Kristiane mit schönem, selbstgebastelten Willkommensplakat empfangen worden.

Die Wiedersehensfreude war gross und die Kinder haben wieder miteinander gespielt, als hätten sie sich erst gestern getrennt, dabei lag unser Abschied in Neuseeland einige Monate zurück. Während vier Tagen haben wir das Familienleben in Dresden kennengelernt, mit Fahrrädern die wunderschöne und teilweise neu aufgebaute Altstadt um die Frauenkirche herum entdeckt, die gemütlichen Radwege am Elbufer kennengelernt, durch die sächsische Schweiz gewandert (die uns sehr an die luxemburgische Schweiz erinnert), auf Ponyrücken herumgeritten (eigentlich nur die Kinder), zusammen gekocht, Reisefotos angeschaut, Lieder gesungen und Gesellschaftsspiele gespielt. Wir haben uns wunderbar entspannt und haben dabei die Rückkehr nach Luxemburg etwas milder gestaltet, weil wir einfach nicht so ermüdet waren und den Faktor Kulturschock ebenfalls durch den erneuten Umgang mit europäischer Kultur entschärft haben. Doch dann am Sonntag sind wir wieder zum Flughafen und wurden in Frankfurt plötzlich unangenehm hellhörig als wir merkten, dass verschiedene Leute sich in luxemburgischer Sprache miteinander unterhielten. Das war ein sonderbares Gefühl. Während einem Jahr war das Luxemburgische beinahe ausschliesslich unsere Sprache, niemand verstand sie und niemand redete sie. Und plötzlich braddelten eine Handvoll Leute "unsere" Sprache, die jedoch aus ihren Mündern äusserst künstlich und seltsam erklang. Wir fühlten uns plötzlich nicht mehr ganz so wohl- und ich zuckte unmerklich zusammen beim fremdartigen Klang dieser Lautansammlung. Wie anders hatte ich mir das nach Hause kommen doch vorgestellt. Am Flughafen wurden wir mit Willkommensplakaten abgeholt und dann stürzten wir uns mal ins Wiedersehenfeieren. Darin stecken wir auch heute noch, eine Woche später. Wir haben noch immer nicht alle Leute gesehen und irgendwie haben wir auch noch das Gefühl gar nicht richtig oder vollkommen *gelandet* zu sein, als schwebe ein Teil von uns noch immer in Afrika, als wandere ein Teil von mir noch immer über die roten Sanddünen der Namibwüste, als klettere ein Teil von uns noch immer auf den Stufen alter Maya-stätten inmitten mexikanischem oder guatemaltesischem Dschungel herum... Es ist mir so, als habe ich überall auf der Welt ein Stückchen von mir selbst liegen lassen, das jetzt Anteil nimmt an dem Leben da, und als sei ich, hier und heute, nur noch ein Stückchen von dem eigentlichen mir. Und trotzdem fühle ich mich frisch und erfüllt von Leben und Energie, und irgendwo im Hinterstübchen lodert es weiter, das Feuer der Reiselust. Wenn eine Reise uns zu gewissen Zeiten zerstreut, so führt sie uns zu andern desto schneller auf uns selbst zurück; der Mangel an äusseren Verhältnissen und Verbindungen, ja die lange Weile, ist demjenigen günstig, der manches zu verarbeiten hat. Die Reise gleicht einem Spiel; es ist immer Gewinn und Verlust dabei, un dmeist von der unerwarteten Seite; man empfängt mehr oder weniger, als man hofft, man kann ungestraft eine Weile hinschlendern, und dann ist man wieder genötigt, sich einen Augenblick zusammenzunehmen. (...) *Johann Wolfgang von Goethe

7 juillet 2009

toucher le sud avant de partir vers le nord

Après la merveilleuse semaine passée au Cap, endroit où nous avons rendu hommage aux navigateurs portugais Diaz, Magellan et da Gama, nous nous sommes dirigés vers le nord tout d'abord pour faire nos adieux avec l'Afrique, au moins pour cette fois-ci. Nous reviendrons, c'est sûr.

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Maya, songeuse, sur la plage de Simon's Town

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vue sur le cap de la bonne espérance

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Comme toute grande aventure, la notre aussi touche tranquillement à sa fin, la prochaine destination porte le parfum des retrouvailles, d'abord de petites retrouvailles avec des amis allemands, puis les grandes retrouvailles avec 'doheem'. Nous avons passé presqu'une année sur les routes du monde, sur les chemins de la découverte et de la rencontre, à présent, la tête bien remplie, le coeur ému, il nous faut digérer le vécu.

Je n'ai pas de mots en ce moment, je sais juste que nous étirons déjà nos bras, pour mieux pouvoir vous serrer tous, très fort lors de nos retrouvailles, et pour vous dire, elles auront lieu avant que la lune ne se vide de sa première moitié...à bientôt.

1 juillet 2009

NAMIBIA

Quelques impressions de notre passage en Namibia.

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rien n'est plus beau qu'une balancoire faite par papa

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petite Maya grande escaladeuse

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une ambiance de road 66 pres du Fish River Canyon

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vue sur le Fish River Canyon

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Kolmanskop Ghost Town

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symbole de Namibia

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dans la savanne pres du camp Mirabib

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lever du soleil au camp de Mirabib au milieu de nulle-part

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colonie de phoques au Cape Cross ou Bartholome Diaz a fait un passage

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dans le desert

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avec Erence, notre guide, a la decouverte des peintures des Sans

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extrait d'une painture, zebre avec chasseur

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lever du soleil sur dune de sable dans le Namib

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les pools rafraichissants au Waterkloof Hike

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Le desert du Namib pres de Sossusvlei

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16 juin 2009

Botswana

Nous venons de quitter le Botswana pour entrer en Namibia.

Juste pour vour dire quelques mots, malgré ces babouins rusés qui nous ont piqué les saucisson au camping dans la Réserve de Moremi, malgré les bruits des rhinos et des hyènes trÈs proches qui nous ont gardé éveillé en soirée, dans notre tente sur le toit du 4x4, malgré les très mauvaises pistes qui ont voulu nous empêcher de faire notre route, malgré les lions qui nous ont rendu visite lors du coucher de soleil, nous allons super bien.

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elle va a droite, je prends a gauche

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Maya dans le desert de sel des Makgadikgadi Pans

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Maya et son amie Messie du village traditionnel Kaxaxa

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toute la tribu reunie pour nous montrer leurs paniers en feuilles de palmier

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Lorsque nous les avons rencontres, ces deux irlandais etaient un peu dans la ... boue
Avec notre corde et un autre Landi, on a reussi a les sortir de la.
une fois, ... deux fois,... trois fois, allez, cinq fois tout au long de la journee

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Cette fois-ci c'etait notre tour d'etre dans la boue...
mais personne en vue pour nous sortir de la.

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saufs quelques lions tres curieux et tres paresseux

de toute facon ils n'avaient pas de corde sur eux...

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et puis ils etaient bien plus interesses aux impalas qu'a nous...

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tout est bien qui finit bien et nous retrouvons notre camp en soiree


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chevaux sauvages au bord de la route

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et enfants souriants qui arretent les voitures: for me? for me?

7 juin 2009

De Jo'burg (South Africa) à Gweta (Botswana)

JOUR 1 (02.06.2009) Nous allons chercher notre 4x4 chez Bushlore, la compagnie avec laquelle nous sommes entrés en contact. Ensemble avec Rob nous faisons le tour de la voiture, de l'équipement de campinng, de l'utilisation du système 4x4, du GPS, etc. Après plus de trois heures, nous nous sentons prêts à commencer notre expédition à travers la région de l'Afrique du sud. Mais avant il nous reste deux, trois choses à règler, il nous faut rendre l'autre voiture, s'occuper de l'approvisionnement en fruits et légumes et viandes et sortir de Jo'burg à l'heure de pointe. Beaucoup plus tard que nous ne l'avions imaginé, nous sommes finalement sur l'autoroute N1 en direction Nord. Heureusement que Rob nous a donné l'adressse de son campement, où nous pouvons passer la nuit pour couper la route. Mais la circulation ne coule pas très bien entre Jo'burg et Pretoria et nous sommes arrêtés deux fois par la police pour un contrôle de papier. La deuxième fois, nous pensions que cela allait plus vite, comme nous avions déjà les papiers en main, mais le policier a montré un vif intérêt pour le Luxembourg et nous avons perdu de précieuses minutes à expliquer la géographie, la population, etc de notre chère patrie, (encore!) C'est seulement après que la nuit soit tombé que nous arrivons à l'endroit où il nous faut quitter la route principale pour nous lancer sur les chemins de gravier pour arriver à Waterberg, le campement en question. Nous traversons deux portails, ne savons pas vraiment où nous sommes, lorsque Rob nous appelle pour nous indiquer que nous avions déjà râté son entrée. Joseph son employé nous attendait près du portail et nous a vus passer. Il en a averti Rob qui nous appelle pour nous faire rebrousser chemin. Et voilà que nous voyons Joseph, qui nous attends depuis plus de trois heures à côté du portail pour nous mener à notre campement. Pour nous revancher nous l'invitons à partager notre repas du soir, une petite grillade et une salade de concombres et tomates. Joseph va nous chercher du bois, pendant que nous installons la tente et la table de pique-nique. Nous nous couchons un peu avant neuf heures, les buits du bush nous bercant dans le sommeil qui ne tarde pas à nous tomber dessus. JOUR 2 (03.06.20099) Nous nous réveillons assez tard, le soleil est déjà levé et commencons à préparer le petit-déjeuner. Joseph vient nous voir peu après et nous demande de donner un lift à une jeune femme. Nous ne partons qu'autour de 11 heures, parce que nous avons rangé la voiture, les provisions, les habits, le frigo. Avec les provisions, l'eau et l'essence que nous avons, nous pouvons voyager quatre à cinq jours en autonomie. Nous empruntons la route panoramique en direction de la frontière avec le Botswana et en route nous voyons un petit village avec un nom familier, tiens, tiens (photo!) Autour de 13h nous passons la frontière, Maya se voit administrer une dose de vitamine A, comme le gouvernement du Botswana a actruellement lancé une campagne santé visant tous les enfants de 0 à 12 ans. Par après Carlos attend bien une demie-heure dans la file devant le seul guichet ouvert pour acheter un 'road permit' (une autorisation d'utiliser les routes du pays). Bizarre de logique dans cette administration, il y avait au moins 6 guichets pour touristes et visiteurs, et par après tout le monde doit s'acheter le fameux permis de route dans le SEUL guichet ouvert. Maya et moi profitons pour faire des tartines sur le parking de l'immigration et après nous continuons la route sur quelques 150 km pour atteindre le 'Khama Rhino Sanctuary' près de Paje. Aujourd'hui encore nous n'avons pas réussi à arriver à notre destination avant le coucher de soleil et c'est dans le noir, quelques minutes avant la fermeture des portess que nous achetons nos permis de camping dans le Sanctuaire. Nous avons un magnifique site de camping à coté d'un majesteux arbre scelettique, illuminé par une ,lune presque ronde. JOUR 3 (04.06.2009) Au lever, nous prenons le petit-déjeuner et décidons de nous poser pour la journée et de profiter pour règler deux ou trois choses. (décidément, il y a toujours deux ou trois choses à règler). Nous partons pour le village le plus proche, visitons un supermarché de nom allemand, achetons une carte téléphonique de marque francaise et préparons notre 'braai' de ce soir (= grillade!) En après-midi nous roulons à travers le santuaire pour faire du 'game viewing', les animaux sauvages sont souvent appelés GAME (le terme anglais pour jeux) en référence à la chasse qui se pratiquait avant (malheureusement aujourd'hui encore dans certains endroits spécialisés pour les touristes).Mais de tout l'après-midi nous ne voyons pas un seul rhino, qui apparamment vivent assez nombreux ici dans cet endroit protégé. Par contre, une belle girafe est en train de boire au trou d'eau, accompagné de quelques zèbres, sangliers et de nombreux oiseaux. Nous rentrons au campement pour nous faire une belle petite soirée, avec de la grillade, des fèves en sauce et du vin sud-africain. La lune baigne le tout dans une lueur presque fantasmagoresque (photo) JOUR 4 (05.06.2009) départ en direction de Lethlakane, une plus grande ville dans laquelle nous allons pouvoir faire les résrvations relatives aux parcs nationaux. Rob nous avait indiqué qu'il suffisait de demander à une station essence pour le bureau des réservations et après quelques minutes, j'ai expliqué à au moins quatre différentes personnes ce que nous cherchons, sans le moindre résultat. Peu après une jeune femme s'identifie comme une employée dans une lodge et connaissant les procédés, elle nous indique que c'est le bureau du Wildlife que nous devons chercher. A la prochaine station essence, il y a quelqu'un qui sait nous indiquer ce bureau sans la moindre hésitation. Une bonne heure plus tard, nous sortons du bureau, les larmes aux yeux, mais ce n'étaient pas des larmes de tristesse, mais d'hilarité. Dans le cadre des formalités usuelles, l'employé très poli et sympathique nous avait demandé notre numéro de fax. Nous n'avons pas, avais-je répondu. Alors il me demande l'adresse email, et tout en discutant avec une personne au téléphone, me demande: „Est-ce votre adresse email d'Europe?“ ( Carlos et moi le regardons avec un petit sourire au visage et Carlos réplique d'un ton séireux: Non, c'est de partout. Et le monsieur réplique à la personne au téléphone: Non, écris „de partout“!“ A partir de ce moment je n'ai vraiment plus pu rester sérieuse, j'ai pouffé de rire, les larmes ont commencé à couler et j'ai essayé de déguiser le tout dans un jeu avec Maya.... Nous repartons ensuite vers le Nord pour traverser les magkadigkadi Pans, d'énormes étendues de déserts de sel, résidus d'un ancien lac. Pour les traverser il faut se munir d'un compas et d'une carte ensemble avec un système de navigation (GPS) pour ne pas se perdre. Il y a des endroits où à perte de vue, il n'y a que du blanc. Si la chaleur monte, des mirages peuvent apparaître, et déjà plus d'un s'est perdu dans ce désert blanc. Heureusement nous entrons dans les Pans en après-midi et avons donc évité la plus grosse chaleur et le soleil commence à mouvoir vers l'horizon. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour admirer ce paysage lunaire et n'en croyons à peine nos yeux. Et aujourd'hui encore nous ne paprvenons pas à atteindre notre campement avant la tombée de la nuit, qui est effectivement très tôt. Vers 5heures, le soleil commence à se coucher et pas plus tard que six heures quinze, il fait nuit. Nous arrivons finelement dans un petit village avec des huttes rondes en terre et des toits de paille, des enfants qui courent dans les petites cours des maisons et tout le monde nous regarde passer. Carlos demande la direction pour 'Gweta' et on nous dit que ce village-ci est Gweta. Nous demandons le chemin pour notre lodge et après quelques kilomètres nous sommes dans le très beau campement Planet Baobab. (photos suivront) La journée se termine tranquillement avec un feu de camp, des pâtes à la sauce tomate et des corps et esprits épuisés.
31 mai 2009

aventure à quatre roues

Demain matin, nous partirons à la découverte du Botswana et de la Namibie pour une durée de quatre ou cinq semaines. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir mettre à jour les messages sur le blog ou si nous allons pouvoir poster des photos, car les possibilités d'accès à Internet ne seront ni nombreuses, ni rapides dans les contrées dans lesquelles nous nous aventurerons. J'ai voulu poster une carte des pays avec la route que nous voulons faire, mais je n'ai pas réussi.

Alors de manière plus abstraire, voici l'ébauche de notre route:

- de Jo'burg en passant par Pretoria et Pietersburg, nous nous dirigerons vers le poste de frontière de Martins Drift / Groblers Bridge.

- nous roulerons ensuite en direction nord-ouest pour aller faire un tour à travers la réserve centrale de Kalahari et le park national de Makgadikgadi

- la prochaine étappe sera de parcourir le delta de l'Okavango ou le park national de Chobe

- une halte à Kasane nous permettra de planifier une excursion aux chutes Victoria entre le Zambia et le Zimbabwe

- se diriger ensuite vers la Namibie ou nous passerons peut-être par le parc Etosha ou alors la région de Kokoa

- nous irons voir les  dunes géantes du Namib

- ensuite en direction du sud, nous ferons une halte au 'Kgalagadi National Park'

- en fin de compte, nous espérons vister Le Cap

- avant de revenir sur Jo'burg, rendre le véhicule et embarquer pour l'Europe

S'il y a urgence, essayez d'envoyer un sms sur le portable de Carlos-

30 mai 2009

Connaisssez-vous cet homme?

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ou celui-ci?

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28 mai 2009

Rencontres

A présent, nous préparons la suite de notre voyage et passons du temps agréable, entourés d'autres voyageurs en repos à Prétoria. Nous avons fait de nombreuses rencontres, comme celle de Matt, un américain qui connaît le monde comme sa poche et qui a voyagé dans tous les coins, sauf!! oui, le Luxembourg!. Du coup, nous l'avons invité au Luxembourg cet été. Nous avons beaucoup discuté aussi avec Sébastien, un Francais polyglotte, en voyage autour du monde, mais dans le sens inverse (c'est à dire, il part vers l'Asie maintenant), Grant, un Sudafricain, qui est comme les pages jaunes locales, si on a besoin d'un tuyau, d'un renseignement il sait où le trouver, de plus, super sympatique, et aussi Antonio, un musicien espagnol en voyage depuis belle lurette et ayant traversé une bonne partie du continent africain avant d'aterrir à Prétoria. Parfois, en partant, nous avons l'impression de laisser derrière nous des amis, bien que nous nous connaissions à peine.

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Grant (Afrique du Sud), Antonio (Espagne) et Carlos

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